Les librairies ont toujours été pour moi un mélange de plaisir à me retrouver au milieu de milliers de livres et de frustration intense de ne pouvoir acheter et ramener chez moi tous ces bouquins (d’abord c’est cher, même si un copain a trouvé la solution… et parce que ça prends trop de place).
Une autre tentation a toujours été les petits carnets. Les carnet à dessin, à prendre des notes, etc. Les “Moleskines” notamment m’ont toujours attirée avec leur beau papier crème, la couverture en cuir (ou qui en a l’air en tout cas) et surtout la “mythologie” autour de ce carnet qui aurait été utilisé par une sacré brochette d’écrivains et d’artistes… Je me voyais crayonner des chefs-d’œuvre, déposer mes pensées secrètes, débuter mon premier roman.
Et puis non. Un article que je viens de lire m’a coupée toute envie de ces petits carnets : Le « Moleskine d’Hemingway » ou la magie du marketing.
On se pense toujours plus ou moins immunisé au marketing lorsque l’on travaille plus ou moins dans ce milieur… et puis on s’aperçoit que non !